Acné et contraception, les meilleures amies ?

Pour certaines, la pilule aurait un effet miraculeux sur l’acné. Pour d’autres au contraire, elle favoriserait l’apparition des boutons.

 

Quoi qu’il en soit, n’oublions pas que l’objectif premier de la prise d’un contraceptif est avant tout de vous protéger du risque de grossesse et non pas de traiter son acné. Contre l’acné, il existe des traitements spécifiques qui, pour certains impliquent la prise d’une contraception. Alors quels sont les différents types de contraception disponibles et quelles formes peuvent-elles prendre ?

 

Je télécharge le guide sur la contraception.

À chacune sa contraception !

Une jeune fille dubitative réflechit

Votre meilleure amie vous dit que sa pilule est super ? C’est sûrement vrai pour elle. Mais personne n’est fait pareil et c’est tant mieux ! Demandez conseil à un professionnel de santé (gynécologue, médecin, pharmacien, sage-femme, infirmière scolaire, …) dès que vous avez besoin d’une contraception. Sachez que vous pourrez discuter des sujets qui vous tracassent en toute liberté et incognito.

Pour choisir sa méthode de contraception, il faut d’abord bien réfléchir à ses attentes et se poser les bonnes questions :

  • Est-ce que je fume ?
  • Ai-je déjà eu une autre méthode contraceptive avec laquelle je me sentais bien ?
  • Quelle est ma situation personnelle et affective ? Relation récente ou de longue date ?
  • Quel est mon mode de vie ? Ai-je des rituels quotidiens ?
  • Est-ce que j’ai des règles douloureuses et abondantes ?
  • Est-ce que je souffre d’une maladie ?

Le médecin vous interrogera également sur votre situation médicale et vos antécédents familiaux (diabète, cancers, migraines, problème de caillot au niveau des jambes, …).

Grâce à tous ces éléments, le médecin pourra alors vous prescrire la contraception la plus adaptée à votre situation.

Contraception : avec ou sans hormones ?

Pas simple de s’y retrouver parmi les différentes méthodes contraceptives. Alors pour y voir plus clair, sachez qu’il existe 2 grandes familles de contraceptifs :

Avec hormones (qui contiennent des œstrogènes et/ou progestatifs)

  • La pilule contraceptive : 1 comprimé à prendre tous les jours (3 semaines par mois ou en continu) et à heure régulière ;
  • Le patch contraceptif : un dispositif autocollant hebdomadaire à coller sur la peau 3 semaines sur 4 qui diffuse un contraceptif à travers la peau ;
  • L’anneau vaginal : un anneau souple à placer soi-même au fond du vagin ;
  • L’implant contraceptif : un bâtonnet, de la taille d’une allumette, contenant un progestatif et placé sous la peau, au niveau de l’avant-bras.
  • Le dispositif intra-utérin (ou stérilet) au lévonorgestrel : il est posé dans l’utérus par le médecin et reste en place pendant plusieurs années ;

Sans hormones

  • Le dispositif intra-utérin (ou stérilet) au cuivre : il est posé dans l’utérus par le médecin pour une durée de 4 à 10 ans ;
  • Le préservatif masculin ;
  • Le diaphragme : il doit être posé au contact de l’utérus avant chaque rapport sexuel et associé à des spermicides ;
  • Les spermicides : substances qui rendent inactifs ou détruisent les spermatozoïdes.

Une jeune fille discute avec son gynécologue

Pour avoir des explications supplémentaires sur chacun de ces moyens de contraception, vous pouvez demander à votre médecin ou à votre gynécologue, ils seront là pour y répondre ! Prendre rendez-vous avec votre médecin traitant ou un gynécologue

Conseils essentiels pour une contraception efficace

Une jeune fille dubitative regarde une plaquette de pilule

Toutes les méthodes contraceptives décrites plus haut sont efficaces à condition qu’on les utilise correctement.

Alors voici quelques conseils :

  • Attention aux erreurs d’utilisation !
    On distingue efficacité optimale et efficacité pratique. L’efficacité optimale est celle observée lorsque le contraceptif est utilisé parfaitement, qu’il n’y a pas eu d’incident. L’efficacité pratique se mesure « dans la vraie vie de tous les jours », avec les erreurs d’utilisation, les oublis, etc.
  • En cas d’oubli de la pilule, de rupture du préservatif masculin, par exemple, il existe la contraception d’urgence. Demandez rapidement conseil à votre pharmacien ou votre médecin, l’un d’eux saura vous orienter.
  • ATTENTION ! Pour certains traitements de l’acné, il peut être nécessaire d’utiliser 2 méthodes de contraception complémentaires (ex : pilule + préservatif).

Le truc à savoir

Petite astuce : Pour ne pas oublier votre pilule, mettez des alertes sur votre téléphone ou prenez-la le matin en vous brossant les dents ou en vous maquillant.

L’idée, c’est d’associer votre prise à un rituel quotidien ! Vous pouvez aussi par exemple prendre une plaquette de secours dans votre sac en cas d’oubli (et pourquoi pas des préservatifs) !

Le vrai/faux sur la pilule

Vous avez déjà certainement entendu un tas d’histoires sur la pilule. Petit tour d’horizon des mythes les plus répandus :

  • La pilule fait grossir : FAUX
    La pilule peut favoriser l’appétit, surtout les premiers mois de prise. Il faut simplement surveiller son alimentation pour éviter de manger plus, le temps que le corps s’habitue.
  • La pilule protège des infections sexuellement transmissibles (IST) : FAUX
    Le seul moyen pour se protéger du VIH et des IST lors d’un rapport, c’est d’utiliser un préservatif (masculin), même si vous prenez la pilule !
  • La pilule reste efficace quand on prend des médicaments : VRAI et FAUX
    Certains médicaments (certains anti-épiléptiques, le millepertuis et certains antibiotiques) peuvent réduire l’efficacité de la contraception hormonale. Pendant la consultation, informez le médecin des autres traitements que vous prenez.
  • La pilule rend stérile : FAUX
    La pilule est une contraception non définitive et le retour à la fertilité est immédiat après l’arrêt.

Une jeune fille prend sa pilule